Retraite - Janvier 2024

Six raisons de réaliser un versement exceptionnel sur votre PER avant la fin de l’année

Six raisons de réaliser un versement exceptionnel sur votre PER avant la fin de l’année
Le Plan épargne retraite (PER) est la formule idéale pour ceux qui veulent préparer sereinement cette échéance. De plus, les versements donnent droit à une belle économie d’impôt. Voici six raisons de passer à l’action avant la fin de l’année.
  1. Une épargne qui vous appartient

 

Malgré la réforme adoptée début 2023, les régimes de retraite par répartition affichent une santé financière précaire. Au fil du temps, leurs pensions ne pourront évoluer qu’à la baisse. Même si les actifs continuent à payer des cotisations élevées !

 

Avec le PER, vous épargnez pour vous seul : les capitaux que vous versez restent votre propriété exclusive, et vous les récupérerez, quelles que soient les réformes. Ils vous seront indispensables pour compléter la rente des retraites obligatoires, qui représente en moyenne 50 à 60% de votre dernière rémunération.

 

  1. Des capitaux bloqués jusqu’à votre cessation d’activité

 

Les capitaux versés sur un PER sont bloqués jusqu’à votre retraite. Cela peut paraître contraignant au premier abord, mais judicieux quand on y réfléchit : c’est à ce moment-là que vous en aurez besoin ! Avec cette règle, aucun risque de dilapider votre épargne sur un coup de tête.

De plus, le législateur autorise le déblocage anticipé des fonds en cas d’accident de la vie : décès du conjoint, invalidité, surendettement… Vous ne payez ni impôt sur le revenu ni prélèvements sociaux. Vous pouvez aussi puiser dans votre PER pour acheter votre résidence principale, en étant alors soumis à imposition. 

 

  1. De généreuses réductions d’impôt

 

Les sommes versées sur un PER sont déductibles du revenu imposable de l’année. Les salariés peuvent déduire jusqu’à 10% de leur revenu, avec un maximum de 32 900 euros pour cette année 2023. Pour les non-salariés, le mode de calcul est plus complexe et le plafond plus élevé : 81 380 euros en 2023.

 

Attention : ces sommes et leurs intérêts seront imposables quand le retraité puisera dans son PER. Mais ses revenus auront baissé et souvent, sa tranche d’imposition sera plus faible : il sera gagnant.

 

Plus l’épargnant est jeune, plus il a d’années devant lui pour faire fructifier la somme qu’il n’a pas payée au fisc. En quelque sorte, l’État la lui « prête », et elle aura largement le temps de générer intérêts et plus-values supplémentaires.

 

  1. Un large choix de placements et de niveaux de risque

 

Le PER ne vous enferme pas dans un choix restreint de placements. Selon votre tempérament et votre âge, vous pouvez investir sur des fonds actions (risque élevé, mais fort potentiel de croissance), des fonds obligataires, des fonds en euros, de la Pierre papier...

La stratégie peut évoluer au fil du temps. Par exemple, à 45 ans, vous miserez sur les fonds actions au départ, puis vous introduirez des fonds obligataires dans un second temps avant de sécuriser vos gains avec des fonds en euros à l’approche de la retraite.

 

Vous ne voulez pas vous occuper de ces choix ? Il suffit d’opter pour l’un des profils de risque (par exemple dynamique, équilibré, prudent…) définis par le gestionnaire du PER : tout se fait alors automatiquement.

 

  1. Liberté totale pour récupérer les fonds

 

Avant le lancement du PER en 2019, il n’existait qu’une seule façon de récupérer les sommes investies dans un contrat d’épargne-retraite : la rente mensuelle. L’épargnant faisait une affaire s’il vivait très vieux, mais était perdant dans le cas contraire et ne laissait rien à ses héritiers.

 

Avec le PER, tout est possible : percevoir une rente tout de suite ou plus tard, toucher le capital en une ou plusieurs fois, panacher rente et capital, etc. Le retraité dispose librement de son capital pour financer des projets immédiats et futurs, aider ses enfants, faire des travaux chez lui, compléter sa pension, etc.

 

  1. Protéger son conjoint et se protéger

 

Au premier décès dans un couple, le conjoint survivant peut débloquer son propre PER avec une taxation réduite des plus-values : 17,2% de prélèvements sociaux, au lieu de 30% de flat tax sur une assurance-vie. C’est donc un moyen efficace de protéger son conjoint, surtout s’il touche une pension modeste.

 

Le PER permet aussi d’anticiper une dépendance, en déclenchant une sortie en rente très tardive - par exemple 85 ans - sur tout ou partie des capitaux. Cette rente est bien plus élevée qu’à 65 ans, car l’espérance de vie du bénéficiaire est nettement plus réduite. Elle sert à financer l’aide à domicile, les frais médicaux, la maison de retraite, etc.

 

Pour connaître le montant à verser sur votre PER en 2023 et calculer votre économie d’impôt, contactez Assufrance !